Page:Braddon - Les Oiseaux de proie, 1874, tome II.djvu/5

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LES OISEAUX DE PROIE




LIVRE CINQUIÈME

LES RELIQUES DU MORT



CHAPITRE I

TRAHISON D’UN PAPIER BUVARD

De bon matin, le jour même où Valentin Haukehurst avait expédié son télégramme, Sheldon se présenta de nouveau au bureau de Gray’s Inn.

Un chétif petit bonhomme lui ouvrit, et Sheldon l’aîné qui, toujours affairé, courait la ville en cab, au grand trot, pour ne pas perdre de temps, fut exaspéré en apprenant que son frère était sorti.

« Sorti ! répéta-t-il avec mauvaise humeur. Il est toujours dehors… Où puis-je le trouver ?

— Mon maître rentrera dans une demi-heure. S’il plaît à M. Sheldon de l’attendre ?… répondit le petit bonhomme.

— S’il me plaît de l’attendre ?… s’écria l’agent de