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LA TRACE

La raison de cela, c’est que les règlements d’ici étant comme ceux des Médos et des Péruviens (il voulait sans doute dire des Mèdes et des Perses) ; on ne peut les enfreindre.

— Je ne suis pas de cet avis, dit l’excellent docteur. Ainsi, général, ajouta-t-il, en se tournant du côté de Richard, qui alors restait couché les yeux fixés sur lui, d’un air tout à fait inquiet, ainsi, général, vous désireriez vous mêler dehors à la société de vos amis de la maison.

— Cela me ferait plaisir, en vérité, monsieur. »

Le regard profond et ardent avec lequel Richard examinait le visage du docteur, ne ressemblait nullement à celui d’un fou.

« C’est bien, alors, dit le médecin. (C’était le plus accompli des docteurs que j’eusse jamais rencontré, toujours un excepté et c’était un Irlandais qui était un ange descendu sur terre). C’est bien, alors, nous devons nous occuper de vous faire accorder cette faveur ; mais je vous avertis, général, que vous trouverez là le prince Régent, et je ne répondrais pas que vous ne puissiez rencontrer lord Castlereagh, et cela pourrait être pour vous chose désagréable, n’est-ce pas, général ?

— Non, non, monsieur ; n’ayez aucune crainte. La différence dans les opinions politiques ne saurait jamais…

— Intervenir dans les relations privées. Un noble