CHAPITRE II.
M. PETERS VOIT UN REVENANT.
M. Peters, pensionné par la mère de Richard par un revenu de cent livres a pris une petite maison garnie dans un très-petit square, non loin de l’établissement de M. Darley, il est tout fier de son adresse qui sonne haut : Wellington Square, Waterloo Road. Ayant accompli ce premier devoir, il sent qu’il n’a plus rien à faire dans la vie que de se reposer sur ses lauriers et de jouir avec dignité du repos qu’il a si bien gagné.
Naturellement, M. Peters, comme célibataire, ne peut, en aucune manière, gérer son intérieur par lui-même ; et ayant monté une maison selon ses besoins, il n’est pas dans la position de s’y établir et de la conduire ; aussi n’a-t-il rien de mieux à faire que d’envoyer chercher Kuppins, et en conséquence il envoie chercher Kuppins.
Kuppins sera cuisinière, gouvernante, blanchisseuse et demoiselle de compagnie tout à la fois, et elle aura pour gages dix livres par an, le thé, le sucre et la bière, gages connus dans Slopperton uni-