famille de son ami Halliday, ou tout au moins si rarement, que sa mémoire n’en avait conservé aucun souvenir.
Pour Horatio, la lettre de sa fille avait une inappréciable valeur ; elle le mettait tout d’un coup en aussi bonne position que Philippe ou George et son collaborateur Valentin.
Il y eut dès lors trois intérêts distincts engagés à la poursuite de l’héritage du révérend John Haygarth.
Paget resta assis, ce soir-là, dans sa chambre à coucher, devant un bon feu, fumant un excellent cigare, méditant sur la généalogie suivante :
« Charlotte MEYNELL, mariée à James HALLIDAY ;
« Thomas HALLIDAY, seul fils des sus-nommés, marié à Georgina, maintenant Mme SHELDON,
« Charlotte HALLIDAY, seul enfant.
« Susan MEYNELL, sœur aînée et unique sœur de Charlotte, ci-dessus nommée, s’est enfuie de chez ses parents, dans le comté d’York, avec un M. Kingdon, frère de lord Durnsville. — Sort inconnu pendant quatorze ans de sa vie. — Décédée à Londres en 1835 — Enterrée sous son nom de fille ; mais aucune preuve positive qu’elle ne fût pas mariée. »