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AURORA FLOYD

— Quelqu’un habite-t-il le cottage ? — demanda-t-il.

— Oui, — répondit John ; — l’entraîneur employait un nommé Hargraves qui a servi chez moi dans le temps.

— C’est sans doute lui qui a allumé cette lumière, — dit le constable. — Je vais d’abord aller lui parler. Attendez ici jusqu’à ce que je revienne, — ajouta-t-il aux hommes qui portaient le corps.

La porte n’était pas fermée en dedans ; le constable l’ouvrit doucement et entra. Une veilleuse brûlait sur la table ; une bouteille à demi remplie d’eau-de-vie et un gobelet se trouvaient placés près de la lumière ; mais la chambre était déserte. Le constable ôta ses souliers, et s’engagea dans le petit escalier.

L’étage supérieur du cottage se composait de deux pièces ; l’une suffisamment grande et confortable, ouvrait sur la cour des écuries ; l’autre, plus petite et plus sombre, sur un petit jardin et sur le mur qui séparait la propriété de Mellish de la grand’route. La plus grande des deux chambres était vide, mais la porte de la plus petite était entr’ouverte, et le constable, s’arrêtant pour écouter, entendit la respiration régulière d’une personne lourdement endormie.

Il frappa vigoureusement sur la boiserie.

— Qui est là ? — demanda la personne qui était à l’intérieur en se levant sur un lit de sangles. — Est-ce vous, monsieur Conyers.

— Non, — répondit le constable. — C’est moi, William Dork, de Little Meslingham. Descendez, j’ai besoin de vous parler.

— Est-il donc arrivé quelque chose de mauvais ?

— Oui.

— Des braconniers ?

— Cela se peut, — répondit Dork. — Descendez, voulez-vous ?

Hargraves murmura quelques paroles à l’effet de faire savoir qu’il descendrait aussitôt qu’il aurait pu trouver une portion suffisante de sa toilette, assez incomplète du reste. Le constable regardait dans la chambre et épiait l’idiot,