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LOLA CORAZON Y LAS PEQUEÑECÈS

épaules et les flancs ; faisaient mille grâces et gentillesses. Leur habit est le même que le nôtre, avec cette différence qu’il est plus fin et plus léger, en sorte que, n’étant retenu qu’à l’endroit du col, il est flottant sans cesse à la surface de l’eau ; telle une fleur aquatique dont la tige plongeante serait le corps de Vénus. Elles firent cercle devant l’endroit où j’étais et me donnèrent un accueil favorable, bien qu’elles n’aperçussent que mon visage, et que j’eusse l’air assez malhabile et contraint, par mon trou de cloison, en tout pareil par l’inélégance au malandrin qu’on met au pilori. Mais je pris texte de cette coïncidence pittoresque pour les faire sourire au cours de mes compliments. Elles m’invitèrent au pique-nique que l’on allait donner ; et je ne m’étais pas retiré de la cloison, qu’elles y venaient toutes appliquer leurs beaux yeux pour voir comme le nouveau venu était fait par ailleurs.

Enfin tout alla bien. Je m’aperçus alors que des galeries, placées à mi-hauteur des murs, se garnissaient, ici de musiciens, et là, d’un grand étalage de personnages de distinction. C’était pour la plu-