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LA PELOUSE

geaient leur courroux, et qui est tudesque et barbare. Lola, qui a toutes sortes de connaissances, m’en rendit sensibles quelques expressions assez pourvues de signification. Ces gens-Là étaient les Badois de qui les maisons, cette nuit-ci, avaient été brûlées ou défoncées et mises au pillage. Et ils n’avaient pas évidemment perdu la mémoire des belles formes de Lola Corazon y las Pequeñecès qui avaient animé récemment ces scènes de brigandage, et s’étalaient pour l’heure à la face du soleil et sur cette pelouse verdoyante. Quant à moi, qu’ils me prissent pour l’homme nu, dans l’état où je m’étais mis par le fait de mon bain matinal premièrement, et secondement par celui de la présence de l’ardente Espagnole, il n’y avait point d’espoir qu’ils y manquassent. Et je recommandai mon âme à Dieu pour la deuxième fois depuis le lever de l’aurore, regrettant toutefois de n’avoir pas eu le loisir de prouver à la petite Lola que je lui pardonnais ses péchés contre moi. J’aurais aimé aussi revoir avant que de trépasser, la signora Bianca Capella et mesdames de la