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LA PELOUSE

palement un, qui portait, à environ trois pouces de la fesse gauche, la marque de mon ami Lorenzo Valla, ainsi que je l’observai finement, quoique de loin. Au surplus, je ne tardai pas à être informé par la chère petite Lola Corazon y las Pequeñecès qui était parmi eux et qui, n’ayant pas eu le loisir de fuir aussi rapidement que ces messieurs, s’était résolue soudain à passer de mon parti, et se tenait accroupie au bord de l’eau, bien jolie comme à l’habitude, et son petit carré de lin posé je ne sais où.

— Vous n’êtes point mort ? fit-elle, avec simplicité, en me voyant gigoter dans le courant.

— J’en suis bien aise, par ma foi ! puisque je vous revois, petite Lola, et quoique fâché de contrarier les desseins de…

— Ces messieurs, dit-elle, gageaient en effet, en s’en allant, que vous ne toucheriez ni ce bord où je suis parmi des pâquerettes, ni cette bouche que j’ai tout de même plaisir à vous laisser prendre, malgré que vous soyez pareil à un linceul issu de la lessive…