qu’une assiette de faïence ; ils se jetaient à l’eau et époussetaient l’impudique Amour.
Quand vint la fin de l’automne, ils avaient fort à faire, parce que les pluies salissaient le cher objet, et parce que les feuilles humides s’y fixaient, enfin parce que les nuits souvent étaient obscures, et il leur fallait travailler vite, aux premières lueurs du jour, et en courant de grands dangers.
Ils avaient été surpris, un matin, par la chasse endiablée du page et avaient dû demeurer cachés tout le jour dans le labyrinthe. Vers le soir, les coups de fusil retentirent de nouveau, et, cette fois, c’était la chasse de Ninon et de Ghâteaubedeau que nous suivions, nous autres, tout à l’heure, sous la futaie qui environne le bassin : le fait était nouveau et surprenant. Cornebille pensait que la marquise enfin allait connaître ses soins, depuis plus de dix ans prodigués vainement. Or, pendant qu’il pensait cela, une balle le blessa à l’épaule.
Cet homme, dont la vie était pire que la mort, après s’être lavé dans le bassin et pansé de son mieux, conseilla à Dieutegard de monter