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dissipa les frayeurs superstitieuses de son esprit.

La légende avait pénétré dans le gynécée, où il faut vous mener, à présent que les maçons en sont partis.

Si parfaits qu’eussent été leurs travaux, vous voyez donc qu’ils laissaient transpercer quelques bruits du dehors. À la vérité, Marie Coquelière, en qualité d’ancienne nourrice, y jouissait d’un droit de passage. C’était elle qui portait le petit déjeuner du matin et servait les autres repas. Hormis elle, le marquis et la marquise seuls, ainsi que le vénérable abbé Puce, devaient, à jours et heures déterminés, franchir la petite porte conduisant aux appartements réservés à Jacquette et à mademoiselle de Quinconas.

De toutes les personnes de la maison, mademoiselle de Quinconas était l’unique qui osât ne point traiter de balivernes les histoires de Marie Coquelière. C’est qu’elle se souvenait de la rencontre de Cornebille, au petit jour, dans les allées du labyrinthe, et de l’entretien merveilleux de ce lieu ainsi que de la statuette de l’Amour, ce qui, effectivement, pouvait être le