conta l’expédition du labyrinthe, étala le zèle de la gouvernante. Celle-ci se mit à pleurer. L’aventure stupéfia à tel point Ninon qu’elle fit comme la gouvernante. Faute à chacun de savoir quoi dire là-dessus, on se sépara.
Madame de Matefelon et mademoiselle de Quinconas demeurèrent seules vis-à-vis des morceaux de marbre qui jouaient sur leur enveloppe le rôle d’un presse-papier. La gouvernante, entre deux sanglots, les regardait encore ; elle les toucha du doigt :
« — Ils me sauvent », dit-elle.
Madame de Matefelon se hâta de couvrir ces salutaires mais honteux débris.
Ainsi se terminent à l’ordinaire bien des scènes. Remarquez, s’il vous plaît, qu’on n’a rien éclairci, rien résolu ; et cependant tout semble apaisé. On s’anime, on se fâche, on réclame des explications ; on vous suffoque par le moyen des histoires les plus extravagantes ; quelqu’un pleure ; on s’attendrit ; on a oublié le point de départ de l’aventure, et chacun vaque à ses affaires.