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maladie, dans la province que je m’étais proposé d’habiter, me fit changer de résolution. Je compris aussi que, retournant à Paris et m’éloignant des deux quartiers que j’avais habités pendant mes deux caravanes, je pourrais facilement y vivre tranquille dans un autre, sans être reconnue. J’y suis donc de retour depuis un an. M. B… est le seul homme qui m’y connaisse pour ce que je suis ; il veut bien que je me dise sa nièce, parce que je me fais passer pour une femme de qualité. Vous êtes aussi, Thérèse, la seule femme à qui je me sois confiée, bien persuadée qu’une personne qui a des principes tels que les vôtres est incapable d’abuser de la confiance d’une amie que vous vous êtes attachée par la bonté de votre caractère et par l’équité qui règne dans vos sentiments.