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libres pour être publiées ouvertement. C’est la folie des attitudes lubriques, et l’excitation factice par le dessin. La nomenclature de ces éditions serait fastidieuse ; on la trouve tout au long dans la Bibliographie du Cte d’I***, t. III, col. 1211-1213.

L’auteur de cet ouvrage est peut-être d’Arles de Montigny, commissaire des guerres : il fut soupçonné de l’être, et passa huit mois à la Bastille. Le marquis de Sade, dans l’édition de Hollande (1797) de la Nouvelle Justine (t. VII, p. 97), désigne le marquis d’Argens comme l’auteur de Thérèse philosophe. « D’Argens (d’après ses Mémoires, Édition de Paris, 1807, in-8, p. 304) avait vu les procédures les plus cachées de l’affaire du Père Girard et de la Cadière. De Sade, qui était d’une ancienne famille aristocratique et cléricale de Provence, y connut certainement d’Argens, qui était du même pays[1]. »

  1. Voir la Bibliographie du Cte d’I***.