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L’innocente, croyant qu’ils s’en allaient mourir,
Regrettait surtout le bon Père ;
Et, tâchant de le secourir,
Veut lui faire avaler un peu d’eau vulnéraire.
Le cafard enrageait qu’elle eût vu le mystère ;
Mais se fiant sur sa simplicité,
Il la regarde avec sévérité.
Passez, ma sœur, dit-il avec emphase ;
Passez, nous sommes en extase[1].


Thérèse philosophe a usé de quelques anagrammes, mais au voile très léger : Dirrag, Girard ; Éradice, Cadière ; Vencerop, Provence ; Volnot, Toulon.


Thérèse philosophe, ou Mémoires pour servir à l’histoire de D. Dirrag et de Mlle Éradice (du Père Girard et de la demoiselle Cadière), avec l’histoire de Mme Boislaurier. La Haye (à la Sphère) s. d. (1748), 2 parties en 1 vol. illustré de 16 gravures libres se repliant dans le volume.

Les réimpressions furent assez nombreuses, et toujours avec des illustrations trop

  1. Œuvres badines de Robbé de Beauveset. À Londres, 1901, t. I, p, 4.