peu servi à y former la république de Hollande.
Croyez-moi donc, SIRE : Que VOTRE MAJESTE postiche prenne plutôt pour exemple un nombre de grands-hommes remplis de valeur & de fermeté, mais toujours prêts à pardonner. Henri IV, de qui VOTRE MAJESTE est aussi éloignée que S. Crépin l’est du bon Dieu, conquit son royaume, autant par la douceur que par les armes.
En imitant ce héros, vous attirerez après vous tous les cœurs. Les habitans de votre nouvel empire vous chériront, & les étrangers viendront, en foule vous offrir leurs services. Le comte de Bonneval quittera le turban pour venir être général de vos armées. Le baron de Polnitz reprendra le petit collet pour vous servir d’aumônier. Le duc de Riperda, abandonnant les intérêts du roi de Maroc, se chargera du ministère de votre état. Et je puis assurer VOTRE MAJESTE, que si je ne m’étois raccomodé