χωρεῖν δύνασθαι· ϰαττὰν δὲ ἐγϰύϰλιον μεταβολὰν, ἀποδιδὸν δὶ αἰῶνος. μόνα δὲ ἁ σφαῖρα ἐδύνατο ϰαὶ ἀρεμέουσα ϰαὶ ϰινουμένα ἐν τὰ αὐτᾷ συναρμόσεν[1] χώρᾳ, ὡς μή ποϰα ἀπολείπεν, μήτε λαμβάνεν ἄλλον τόπον, τῷ ἐϰ μέσου ἴσον εἶμεν πάντα.
§ 11. Λειότατον δ’ ὂν ποτ’ ἀγρίβειαν, ϰαττὰν ἐϰτὸς ἐπιφάνειαν, οὐ ποτιδέεται θνατῶν ὀργάνων, ἂ διὰ τὰς
même. Toutes choſes ſont en lui, & il peut contenir toutes les autres figures homogenes, & il ſe conſerve pendant l’éternité, ſelon ſon changement circulaire. Car la ſeule ſphére, ſoit ſe repoſant ſoit étant mue, pouvoit s’arranger & s’ajuſter dans le même lieu, enſorte que jamais elle ne laiſſe, ni elle ne prend un autre lieu, parceque toutes ſes parties ſont également éloignées du milieu.
§ 11. Ce monde eſt uni avec exactitude dans ſa ſurface extérieure : il n’a pas beſoin des organes mortels, qui ont été accomodés, & diſpoſés dans
- ↑ Συναγμόσιν, pour συναγμόσειν s’arranger ou s’ajuster.