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TROISIÈME NUTON.

Et la bouteille de fris’ pèket[1] qui m’avait été promise pour les dix chaudrons que j’ai rétamés ?

QUATRIÈME NUTON.

Aïe !

LES TROIS AUTRES, gesticulant, sautillant, menaçant.

La miche… la miche… et le pèket.

QUATRIÈME NUTON.

Aïe ! Aïe ! Aïe ! Ouïe ! Ouïe !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxOuïe !

MAUGIS, entrant.

Ne brais pas de la sorte pour la volée que tu as reçue du fils du meunier.

QUATRIÈME NUTON.

Hi ! Hi ! Hi ! Hi !

LES TROIS NUTONS.

Ha ! Ha ! Ha ! Ha !

MAUGIS.

Parce que tu cajolais sa bonne amie, Marguerite, pendard.

Les trois nutons sont pris d’une gaîté folle. Ils bondissent, l’empoignent, l’entraînent en chantant avec Maugis qui bat la mesure.

Il caressait Margot (vieil air wallon).
On est tombé su s’dos.
Ah ! l’canaille. Ah ! l’canaille.

LES FÉES entrent en scène et se mêlent à la ronde.
  1. En patois : frais genièvre.