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Là-bas, où le progrès a marqué son sillon
grimpe dans le ciel roux le reflet des lanternes,
éclaboussant les murs de lettres au néon.
— Au sommet du beffroi, cyclopéen et rond,
Le cadran lumineux, comme un œil dans un front,
dit l’heure aux vieux quartiers comme aux quartiers modernes,

L’heure où, mon cœur ayant trouvé ce qu’il espère,
le tranquille bonheur que donne la beauté,
penché vers la demeure où vécut mon grand’père,
Qui vit naître mon père, où je fus engendré,
Près de Saint-Jean, poussant sa pointe au ciel cendré,
J’aime à venir rêver durant les soirs d’été.