Dj’èl louka tot-a mi-åhe tot rotant so s’costé.
Elle aveût l’pê pus blanke qui l’margarite dès prés.
Ha ! ha ! ha ! dihez-me, l’avez-ve vèyou passer ?
Elle aveût l’pê pus blanke qui l’margarite dès prés.
Sès-oûy èstît pus bleûs qui l’cîr d’on djoû d’osté.
Ha ! ha ! ha ! dihez-me, l’avez-ve vèyou passer ?
Sès-oûy èstît pus bleûs qui l’cîr d’on djoû d’osté,
Elle aveût, come lès-andjes, lès dj’vès d’on blond doré.
Ha ! ha ! ha ! dihez-me, l’avez-ve vèyou passer ?
Elle aveût, come lès-andjes, lès dj’vès d’on blond doré,
Nole jèbe n’èsteût coûkèye wice qu’èlle aveût roté.
Ha ! ha ! ha ! dihez-me, l’avez-ve vèyou passer ?
Je la regardai tout à mon aise, en marchant à son côté.
Elle avait le teint plus blanc que la marguerite des prés.
Ah ! ah ! ah ! dites-moi, l’avez-vous vu passer ?
Elle avait le teint plus blanc que la marguerite des prés.
Ses yeux étaient plus bleus que le ciel d’un jour d’été.
Ah ! ah ! ah ! dites-moi, l’avez-vous vu passer ?
Ses yeux étaient plus bleus que le ciel d’un jour d’été,
Elle avait, comme les anges, les cheveux d’un blond doré.
Ah ! ah ! ah ! dites-moi, l’avez-vous vu passer ?
Elle avait, comme les anges, les cheveux d’un blond doré,
Nulle herbe n’était couchée où elle avait marché.
Ah ! ah ! ah ! dites-moi, l’avez-vous vu passer ?