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Ils l’aimeront obscurément, profondément,
Telle qu’elle est, leur vie, avec son bref sillage
Qui va de l’ombre d’un dortoir et d’un lit blanc
en des gestes menus, au banc, près du grillage.

Et qu’importe après tout, puisque leurs pauvres yeux
plus loin n’y voient plus guère et que, devant l’hospice,
passe en chantant, certainement exprès pour eux,
La Meuse qui frémit sous le soleil propice.