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CLAUDE LORRAIN. 69

(h da.no.vi per lasciav oodev I aniove délia sovefta c/itama- la Herse. — Favola cavata nell annota 1 tonc de/, secondo libvo di Uvidio. » Note manuscrite du Livre de Vérité in" 70), précieuse pour définir, avec ce sujel de Mercure cl Aolaure. les préférences du peintre ri de son temps: <■ est ;iu\ Métamorphoses d Ovide nu elles recourent, grâce h la traduction d Anguillara, parue à Venise h la lin du

\\l" siècle, avec I .1 iiiio/n ■: unie de (îiuseppe Horologgi

que Claude, ici, n'a fait que transcrire. Ovide est l'inspi- rateur favori du paysage historique : affinités significatives! It.ius I espèce, le tableau s'esl égaré; mais la gravure de Barrière exhale un rare el louchant parfum d archaïsme. L'Ecriture alterne avec la mythologie : à celle époque remontenl les Quatre heures du. loue, d universelle répu- tation: chaque heure esl le décor d un sujel : ;unsi le \eiil la poétique du grand siècle : le Malin, c esl Jacob au puits, avec les filles de Laban (L. Y. 169); le Midi, c esl le Repos de lu Sainte-Famille (L. V. 134), dans une riche campagne italienne, anachronisme habituel au paysage de si \ le agl'éiiienlé du |iel il |ionl \ i liage ois cher au Lorrain : le Soir i L. V. 160) s'appelle Tobie arec l'Anae; el la

.\ il il (L. \ . INI ) a lui le le coin liai de Jacoh avec I envoyé

céleste. L'esquisse de la première Meure esl datée de

llili". el celle de la dernière, de \(\~'l : ces quatre I il il /du ll.r

faiets pour Anvevs furenl commandés par .Mur Van llal- inaele. évêque d \ près, un ami du peintre. Les ligures de La u ri se ressente ni de la formule bolonaise. Transportées de CasseJ à la Malmaison par un officier français du premier