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C LA TDK LORRAIN.

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aspect du génie français : son imitation de poète m est pas un esclavage: niais toute révolution recèle une tradition. L Italie radieuse de Claude a devancé nos Orientalistes. Ziem l.i retrouve à Venise. Et voici le vague, le fou. que con- seille la vapeur du jour : ■• esl I évolution de | arl.

La nature peinte aspire de I ; m ■ ; 1 1 1 1 ■ 1 1 1 i > 1 1 h • au romani isnie. du romantisme à l impressionnisme, de L'harmonieux à I intense, du précis à I imprécis, vers la lumière et pour la lumière : la forme se mue dans les reflets : les premiers plans disparaissent. L impression, c'esl la poésie de I instant. Et la féerie silencieuse de l'atmosphère est exaltée par tous les mystères nnu\eau\ de I orchestration. La sen- sation d un peintre étranger, M. Schonhevder-Mbller, entoure le globe du soleil des taches siolettes de I éblouis- seineul... Mais n'est-ce poinl toujours ei comme dirai) joliment M. Roger Marx) le surnaturel il' 1 la nature qu'exprime l'essor du pavsage lumineux de (iellèe a Monet, — de Claude le classique à Claude le moderne, — en passant par les Hollandais nomades ri le wm anulo- français, et par Turner, et par Corot '.'

Tout vient el passe. Voici la fin de I impressionnisme : une réaction, prévue par Fromentin, voudrai! nous rame- ner « de la nature à la peinture a et substituer le plein- soir au plein-air, restaurer la synthèse après l'anal \ se : or, les |{eiit ; Ménard ou les .Maurice Denis, regrettant les soirs i\\\ Pmeio. ne nuancent-ils poinl leur crépuscule avec un souvenir de Claude ? I n instant, la jeune école s'en pril

à la " faUSSeté de ses soleils COUcliaills: désormais, elle