que l’on est amené à considérer pour étudier l’équation
Le théorème fondamental énoncé par Rolle peut être formulé en ces termes :
Soit f(x) une fonction que l’on considère à l’intérieur d’un intervalle où elle est continue ainsi que sa dérivée Entre deux racines consécutives[1] et de la dérivée, appartenant à l’intervalle il existe au plus une racine de fonction. — Entre deux racines consécutives de dans l’intervalle il y a au moins une racine de
En effet, par hypothèse, lorsque croit entre et la dérivée ne s’annule pas, et conserve donc le même signe ; la fonction ne cesse pas de croître ou de décroître : donc la courbe représentative
ne peut franchir qu’une fois l’axe des pour savoir si elle le franchit ou non, il suffira de voir si ses extrémités sont de part et d’autre ou du même côté de l’axe des — c’est-à-dire si et ont des signes contraires (comme sur la fig. 214) ou le même signe (comme sur la fig. 215). — Si ou était nul, — c’est-à-dire si le nombre ou était racine de — la courbe ne pourrait en tout cas pas rencontrer l’axe en un second point d’abscisse comprise entre et [2].
Considérons, d’autre part, deux racines consécutives de il y a sûrement entre elles un maximum ou un minimum [donc une racine de puisque la courbe, suivie avec continuité d’une racine à l’autre, part de l’axe des pour y revenir.
573. Remarque. — Il résulte du théorème de Rolle que si une équation de degré a racines réelles, l’équation déri-