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teur la somme des deux numérateurs. èmes parties de l’unité èmes parties èmes parties|.

Si l’on considère, d’autre part, deux fractions de dénominateurs différents, on les additionnera en les réduisant d’abord au même dénominateur, et appliquant ensuite la règle énoncée ci-dessus.

Par exemple :

L’addition ainsi définie satisfait bien à la condition que nous avons requise au no 31.

Soit maintenant donné un nombre quelconque de fractions dont chacune sera, pour simplifier, représentée par une seule lettre ou on Ayant défini la somme nous pourrons définir, de la même manière qu’au § 2. la somme (ou l’addition) d’un nombre quelconque d’éléments L’addition sera toujours une opération univoque, commutative et associative (vide no 5).

La règle de la soustraction est analogue à celle de l’addition : Pour soustraire une fraction d’une fraction on réduit les deux fractions au même dénominateur ; puis on forme la fraction qui a pour dénominateur le dénominateur commun et pour numérateur la différence des numérateurs. On obtient ainsi la différence'

L’opération n’est possible, bien entendu, que si, des deux fractions réduites au mème dénominateur, c’est la fraction retranchée qui a le plus petit numérateur.

34. Multiplication et division. – L’origine de la notion de fraction justifie immédiatement les règles suivantes qui satisfont à la condition requise plus haut :

Le produit (résultat de la multiplication) d’une fraction par un nombre entier est la fraction qui a pour dénominateur le dénominateur et pour numérateur le produit par du numérateur .