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exactes, quel que soit le nombre relatif pour toute valeur entière positive ou négative de

(4)

160. Arcs de signes contraires, arcs supplémentaires.– Les égalités relatives au cosinus montrent que l’on a en particulier[1] On voit d’autre part, en se reportant à la figure 79, que, si l’arc est terminé en par exemple, l’arc a pour extrémité le point situé sur in perpendiculaire à d’où résulte que l’on a[2] : Il en est de même si l’extrémité de l’arc est en en on en donc, quel que soit Divisant le sinus par le cosinus, on déduit de là que :

Les égalités (4) relatives au sinus montrent que l’on a d’autre part :

D’ailleurs si l’arc a pour extrémité l’arc a pour extrémité d’où nous concluons (voir fig. 79, que :

il en est de même quelle que soit l’extrémité de l’arc donc quelle que soit la valeur de – Divisant le sinus par le cosinus, nous voyons que :

Ainsi nous avons les égalités suivantes, valables quel que soit le nombre relatif  :

(5)

Deux arcs [tels que et sur la fig. 80], dont la somme est égale à sont dits supplémentaires ; leurs lignes trigonométriques.

  1. On le voit en donnant à la valeur dans les formules .
  2. Les sinus sont de signes contraires et l’on démontre que :