la surface des grains de blé et des grains d’avoine. Ce bacille est doué de propriétés chimiques à peu près semblables à celles du bacille E de M. Peters : il sécrète des diastases, au moyen desquelles il intervertit le sucre de canne, saccharifie l’amidon cuit en produisant simultanément de l’acide butyrique, coagule le lait, dissout la caséine, l’albumine cuite, la fibrine et la gélatine, et enfin dissocie les cellules végétales, sans pouvoir attaquer les membranes cellulaires. Il est à remarquer que ce bacille, capable de transformer rapidement l’amidon cuit en dextrine, maltose et glucose, ne peut, en contact avec l’amidon cru, que le corroder lentement, sans le saccharifier. La figure 30 montre la disparition progressive des grains d’amidon à l’intérieur des cellules d’une pomme de terre crue sur laquelle on avait semé le bacille. Quand l’amidon avait été ainsi presque entièrement dissous, la liqueur de Fehling n’accusait la production d’aucune trace de sucre.
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PAIN.