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dire un monde moral où le bien et le mal reçoivent leur juste récompence et leur juste châtiment, et où les bons aiment Dieu de ce pur amour véritable qui consiste à jour de la félicité de ce qu’on aime. Et ce monde moral ou règne de la grâce est en harmonie avec le monde naturel ou règne de la nature, Dieu architecte contentant en tout Dieu législateur : de telle sorte que les choses conduisent à la grâce par les voies mêmes de la nature (§§ 84-90).