une façon de protester contre ce qu’il dit ; c’est un diminutif de roulance.
Tasse, s. f. Verre, demi-setier. || Allons prendre une tasse, allons boire un verre.
Têtes de clou, s. f. pl. Vieux caractère usé, bon à mettre à la fonte.
Thomas. Nom générique sous lequel on désigne, dans quelques imprimeries de province, l’ouvrier typographe et spécialement le pressier. Il existe une pièce de théâtre qui a pour titre Thomas l’imprimeur.
Tirage, s. m. Action de tirer, d’imprimer. Les éditeurs donnent souvent le nom de nouvelle édition à ce qui n’est qu’un nouveau tirage, et particulièrement quand l’ouvrage est cliché.
Tirer, v. intr. Mettre sous presse, imprimer. Ce mot, en ce sens, vient sans doute de l’opération nécessitée par l’impression au moyen des presses manuelles, opération dans laquelle l’imprimeur tire, en effet, le barreau.
Toc-toc, adj. Un peu toqué, hannetonné.
Toquade, s. f. Manie, dada, fantaisie, inclination. Ce mot, généralement usité dans le langage du peuple de Paris, a été introduit dans l’atelier typographique et ne paraît pas y être né.
Toquer, v. n. Remplacer momentanément. Ce mot est aujourd’hui à peu près inusité ; on dit maintenant : Faire un bœuf. V. bœuf.
Truc, s. m. Façon d’agir, bonne ou mauvaise ; plus souvent synonyme de ruse, de tromperie : Tu sais, mon vieux, je n’aime pas ces trucs-là. Usité aussi dans d’autres argots. || Piger le truc, Découvrir la ficelle, la ruse. || Rebiffer au truc, Recommencer une chose déjà faite, à manger et à boire, par exemple.
Truelle, s. f. Composteur. Cette expression semblerait assimiler les plâtres à des maçons.
Truellée, s. f. Toute la composition que peut contenir un composteur.
Truquer, v. intr. Avoir recours à des trucs ; tromper. Usité dans d’autres argots.