Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/81

Cette page n’a pas encore été corrigée

contre les attaques de la presse, attaques qui seront frappées d’amendes, sous prétexte que tout journal passible d’amende excite les esprits sans raison ni fondement. Il est probable que les journaux des partis ne regarderont pas aux pertes d’argent, mais, dans ce cas, nous déclarerons que personne ne peut toucher impunément au prestige de notre infaillibilité gouvernementale, et, pour cette raison, ou bien parce qu’ils ne pourront pas prouver le bien-fondé de leurs abaques, nous supprimerons les organes récalcitrants.

Lorsque nous aurons besoin de modifier un point quelconque de nos institutions, nous les ferons attaquer par nos organes, et comme ceux-ci apporteront des preuves solides pour démontrer l’insuffisance du point en question, leurs attaques ne les exposeront pas à des poursuites. Cela servira, en outre, à ce qu’on puisse dire que, malgré tout, la liberté de parole, d’une parole raisonnable et juste, existe et que nous ne la réprimons pas.

03 Aucune information ne pourra paraître et pénétrer dans les masses sans passer par notre contrôle, puisque même à l’heure actuelle toutes les nouvelles sont reçues de toutes les parties du monde par un petit nombre d’agents qui les centralisent ; ces agences créées par nous, ne rendent public que ce que nous leur prescrivons.

Celui qui voudra devenir éditeur, imprimeur ou bibliothécaire, devra obtenir un diplôme-licence autorisant l’exercice de cette profession, qui, en cas de désobéissance, sera retiré.