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en quête d’aventures aussi faciles que malpropres.

Vous les connaissez, ces « êtres » maladifs, élevés dans l’air empesté de nos sombres casernes universitaires, et dont la suprême jouissance est de faire un peu de « bastringue » aux dépens de l’aumônier, comme de se retrouver, les jours de congé, en face d’un verre d’absinthe, côte à côte avec leurs « pions » d’étude !

La vérité sur nos écoles commerciales, en particulier sur celle du « Plateau », c’est que l’ensemble de leur enseignement y est essentiellement pratique et contribue pour beaucoup à développer chez les Canadiens Français le goût des entreprises commerciales et industrielles.

Cette école du « Plateau, » construite par les soins des commissaires des écoles catholiques de Montréal, est un bel édifice, bâti sur un lieu élevé, et qui n’a rien de la triste apparence de nos lycées.