sieurs les professeurs de la Sorbonne n’auraient pu choisir avec plus de discernement.
Il suffit, d’ailleurs, de parcourir les recueils de nos débats parlementaires, pour constater que l’instruction donnée dans nos collèges, suffit tout au moins à développer dans notre jeunesse le goût de l’étude et de la culture intellectuelle.
Lisez avec soin les discours de nos hommes d’État ; admirez l’universalité de leurs connaissances ; leur intelligence du droit constitutionnel ; le tour ingénieux et élégant de leurs périodes, et il ne vous sera plus possible de nier le développement intellectuel d’une nation aussi féconde en puissants « debaters. »
Il semble, vraiment, à vous lire, que vous ayez été chargé d’une mission spéciale au Canada : celle d’y ravaler notre race.
Afin que ma supposition ne vous étonne pas, je cite vos paroles : « J’ai visité encore des high schools. L’école polytechnique, l’académie commerciale, puis des écoles anglai-