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monstrations bruyantes des apôtres de votre méthode d’éducation, à Paris.

Parlant du fameux concours du Lendit, Fournel écrit : « Que les jeunes gens se fassent du sang et des muscles, du thorax, du biceps, des poumons, rien de plus souhaitable, à coup sûr. Il n’est pas du tout nécessaire d’être chétif et malingre pour jouir d’une intelligence supérieure, et le génie n’est pas plus une phtisie qu’une névrose. Mais il le faudrait faire avec la simplicité séante et dans les proportions normales, sans rompre l’équilibre dans le sens inverse, sous prétexte de le rétablir. Or, j’ai grand peur que ni l’une ni l’autre de ces conditions essentielles ne soit observée dans l’espèce. L’entraînement qu’on a créé, qu’on entretient, qu’on surchauffe par des réclames et des exhibitions théâtrales, dépasse toutes les bornes. Les jeux et les exercices physiques des lycéens n’ont pas besoin de ce vaste ensemble d’encouragements, aussi ex-