dables dès que le Dieu des armées combattra avec nous. Marchez au combat comme à la victoire. Soutenez cette réputation d’obéissance, de discipline, de valeur et d’intrépidité, que vous ont méritée vos premiers succès. Votre confiance ne sera pas vaine, si, en exposant vos vies, pour la défense de votre roi et de vos foyers, vous avez soin, avant toute chose, de faire votre paix avec Dieu. En vous mettant dans la nécessité de combattre les ennemis de l’État, il vous impose l’obligation préalable de vous réconcilier à lui. C’est à cette condition qu’il s’engage à vous protéger ; or vous n’ignorez pas que de cette protection, beaucoup plus que de vos efforts et de vos veilles, dépend la conservation de nos cités et de nos forteresses.
« Pour vous, prêtres, clercs, vieillards, femmes, malades, enfants, qui, par état ou par circonstance, êtes dispensés du service militaire, ne restez pas dans une stérile inquié-