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II

Je viens de relire le second paragraphe de votre étude.

J’avoue mon embarras à répondre, dans un ordre logique, aux contradictions qu’il renferme.

Après avoir déclaré précédemment que le clergé canadien dirige la « politique assez mal, et qu’il enchaîne les esprits en prétendant les guider, » vous assurez, à la suite d’une trop courte esquisse du passé historique des Canadiens, que « l’histoire du monde n’offre pas un second exemple d’un esprit politique aussi remarquable. »

Après avoir constaté que ces mêmes Cana-