Parcourez les grandes artères commerciales de la métropole du Canada, vous serez surpris du nombre de noms français inscrits à la devanture des magasins.
Visitez le quartier de la finance, le nom de l’agent de change le plus en vue sera celui d’un Canadien-Français.
Entrez à l’hôtel de ville : le maire est un Canadien-Français ; le président du comité des finances est également un Canadien-Français ; l’avocat de la ville est encore un Canadien-Français ; la majorité des conseillers est, enfin, française, et tous ces hommes, appelés à présider aux destinées de Montréal, sont des commerçants ou des industriels dont l’influence ne le cède en rien à celle de leurs confrères d’origine anglaise.
Faites une courte visite au palais de justice : sur le banc, à côté de leurs collègues d’origine britannique, vous verrez des juges Canadiens-Français, dont le savoir fait l’admiration des hommes compétents des deux nationalités.