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(un Canadien-Français !), à Sir John A. MacDonald et à leurs illustres coopérateurs, d’avoir groupé autour d’un seul drapeau les forces vives et les énergies engagées jusqu’à cette époque dans des sphères d’action différentes.

L’union politique des provinces accomplie, il était d’une absolue nécessité, pour en garantir la perpétuité et en développer les avantages, de les grouper dans une complète communauté d’intérêts. Il fallait, dans cet immense « Dominion » faire circuler la vie, et pour cela déplacer l’axe économique du pays, en l’étendant des bords de l’océan Atlantique à ceux du Pacifique.

La construction d’un vaste réseau de voies ferrées, sagement conçu, s’imposait donc comme une conséquence immédiate de l’acte de Confédération.

Tandis que l’« Intercolonial » devait mettre en relations directes les Provinces Maritimes avec celles de Québec et d’Ontario ; un grand chemin de fer transcontinental devait