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la terreur en macédoine

au milieu d’un fouillis affreux, il voit s’agiter la fourmilière humaine.

Sur des bras tendus, sur des échines crispées, de lourds madriers cheminent avec lenteur, se dressent ou s’abaissent, tournoient ou s’allongent, et d’effort en effort, pied par pied, montent… montent sans trêve !

Panitza pâlit, devine tout, revient en courant et s’écrie :

« Ils arrivent… avec les matériaux… pour jeter un pont.

« Dans deux heures… nous allons être envahis !

« Et pas une cartouche ! »