Page:Boursault - Théâtre, tome troisième, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/198

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dites-moi, sans mensonge, & sans être interdite,
Si vous reconnoissez ce mémoire ?

Mons. JOSSE.

Si vous reconnoissez ce mémoire ? Elle hésite ;
Plus elle a de chagrin, plus je suis réjoüi.

Mad. JOSSE.

Oui, Monsieur, ce mémoire est de moi.

Mons. JOSSE.

Oui, Monsieur, ce mémoire est de moi.De vous ?

Mad. JOSSE.

Oui, Monsieur, ce mémoire est de moi.De vous ? Oui.
Je ne sçai ce que c’est que dire une imposture.

Mons. JOSSE.

Il s’agit maintenant d’en faire la lecture.
Vous allez, j’en suis sûr, être scandalisez.

Mad. JOSSE.

De quoi ?

Mons. JOSSE.

De quoi ? Prêtez l’oreille : & vous, Monsieur, lisez.

Mons. GRIFFET lit.

Mémoire de la Dépense que j’ai faite en galanteries.

Mons. JOSSE.

Voyons par quel endroit ce mémoire débute.

Mons. GRIFFET.

Premiérement, vingt francs pour une Culebute