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fert l’aveu de mon tendre amour, vous m’avez permis d’eſpérer que vous pourriez me payer de retour : veuillez confirmer cette douce eſpérance ; ſouffrez que je voye en vous une Épouſe que le Ciel m’a deſtinée. J’ai ſurmonté des obſtacles pour venir juſqu’à vous, n’en ſuis-je pas déjà récompenſé, puiſque j’ai été aſſez heureux pour vous délivrer des perſécutions du malheureux Spittle ? Si vous déſirez des éclairciſſemens ſur cette aventure, qui ſûrement vous aura ſurpriſe, ils ſeront l’objet d’une ſeconde Lettre. Je me flatte que vous avez trouvé en votre nouvelle Maîtreſſe de Penſion une Perſonne empreſſée à vous rendre la vie douce. Ne pas vous ſavoir malheureuſe, c’eſt une conſolation pour le reſpectueux

Charles Clarck.
De … ce … 17




XXIIme LETTRE.

Émilie Ridge,
à Mylord Clark ;
à ***.

Je ne ſais ſi j’ai tort, Mylord, de vous écrire. Mais mon cœur me dit que non.