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AVANT-PROPOS.

L’Écho de la Frontière conduit le lecteur jusqu’à la page 286. Nous avons donc regarde ces Mémoires comme ayant la valeur d’une œuvre inédite, jusqu’à leur publication, en 1896, dans la Nouvelle Revue rétrospective[1].

Le manuscrit original, qui avait été déposé, en 1891, à la bibliothèque de Valenciennes, vient d’être remis entre les mains de la fille de Bourgogne, Mme  Defacqz. Il se compose de six cent seize pages in-folio, presque toutes de la main de l’auteur. Nous restons les obligés de M. Auguste Molinier, qui, le premier, a songé à en offrir la publication à la Nouvelle Revue rétrospective, et de M. Edmond Martel, qui à bien voulu faire, pour nous, des recherches sur la famille Bourgogne, à Valenciennes et à Condé.

Nommons encore les neveux de notre héros, M. le docteur Bourgogne et M. Amédée Bourgogne ; M. Loriaux, son ancien propriétaire ; M. Paul Marmottan, et nous aurons fait apprécier l’importance, comme la multiplicité des concours apportés à notre œuvre. Leur constatation reste, en même temps, notre première garantie.

  1. Les Mémoires de Bourgogne ont paru, pour la première fois in extenso d’après le manuscrit original, dans la Nouvelle Revue rétrospective, consacrée, depuis quatorze ans, à la publication de documents concernant notre histoire nationale, depuis deux siècles.