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Et je pensais intérieurement : Si l’Océan pouvait l’engloutir !
Mais Louise reprenait :
— Tu ne comprends pas le désespoir, toi ! Si tu sentais ce que je ressens, tu te demanderais comment je vis encore ! Je me fais cette question à moi-même, et c’est souvent que je me demande pourquoi, en effet, je ne suis pas morte.
— Comment, Louise ! Tu vis parce que telle est la volonté divine !
— Oh ! Jeanne ! la volonté divine n’est pas de nous créer pour nous rendre malheureuses. Je suis un être