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apercevoir, et sa physionomie trahissait une satisfaction qui se devinait dans son maintien.

Elle joua médiocrement, mais dom Pedro l’accabla de compliments si exagérés que j’en fus tout étonnée.

Puis, après un ou deux tours de valse, on eut la liberté de se retirer. J’en profitai aussitôt, très fatiguée de mon voyage et bien aise aussi de me sentir un peu seule avec mes réflexions.

À peine commençais-je à me remémorer cette première soirée que Louise entrait souriante dans ma