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Dans ses lettres Louise ne faisait aucune allusion au Portugais, elle me demandait seulement, avec une insistance bien plus marquée que de coutume, d’aller la voir. Je finis par céder, le voyage n’était pas bien long ; elle avait toujours chez elle d’agréables réunions ; je me décidai et me mis en route.

L’automne à V… était charmant ; on y inventait parties sur parties, cavalcades pour les uns, chasses pour les autres, comédies plus ou moins bien jouées, etc… Louise savait intéresser tout son monde et