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fait volontiers de la peine à son pire ennemi ; elle était charitable et douce, et savait toujours excuser les autres ! Et, se révoltant contre toute légèreté… tandis que sa conduite à elle était des plus coupables.

C’est qu’elle avait fini par se persuader à elle-même, que le sort seul était responsable. Si son mari eût été plus habile à la prendre, c’est lui qu’elle aurait aimé ! Si dom Pedro ne s’était pas acharné à la persécuter de son amour, elle ne l’aurait point écouté ; la preuve, c’est qu’elle l’avait d’abord repoussé. Lui, son uni-