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murmura, « Jeanne, il est parti, sans me dire adieu ! »

— Mais non !

— Cours après lui, mon amie, dis-lui qu’il me pardonne !

— Louise, je t’en prie, reviens à toi !

— Qu’il me pardonne le trouble que j’ai apporté dans son existence !

— Tais-toi, te dis-je !

— Sans moi, il aurait à présent un foyer moins triste, une famille… il serait heureux !

— Reviens à toi, chérie !

— Promets-moi, Jeanne, dit-elle