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VIII


L’AUTRE PROFIL DE LA MADONE


« Mais c’est le petit poète de Mme Komof… » dit Suzanne, aussitôt que la porte se fut refermée sur le jeune homme. La manière dont elle répondait, par avance, à une interrogation devinée sur le visage du nouveau visiteur, marquait la place occupée par ce dernier dans l’intimité de la maison. Et, avec ce sourire gai de petite fille qu’elle savait prendre, un de ces sourires auxquels les hommes les plus défiants croiront toujours, car ils ont vu leurs sœurs sourire ainsi, elle continua :

— « C’est vrai, vous avez boudé la comtesse