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souhaite. That’s how I wish to die. »

Un épisode avait suivi, qui devait mêler une flétrissante amertume au doux souvenir que Laurence gardait de ce Vernham Manor, si vieux, si paisible, dans son cadre de vertes pelouses, de pâles mélèzes et de sombres étangs. Lady Agnès était morte sans laisser de testament. Le même irréalisme, qui l’avait empêchée de prévoir à quels dangers son tendre caprice exposait sa pupille, lui avait fait reculer la rédaction de ses dernières volontés. Elle n’avait pas assuré l’avenir de la jeune fille. Sa seule héritière était une sœur aînée, lady Peveril, brouillée avec elle pour le plus triste des motifs ; un héritage attribué par une tante à la cadette. Bien souvent, lady Agnès avait parlé de cette sœur à sa protégée, sans jamais s’en plaindre ouvertement, mais en des termes où frémissait le souvenir d’anciennes terreurs d’enfant. Leur père, le comte de Lydney, resté veuf très