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de le voir si misérable. Je voudrais qu’il soit loin d’Hyères. Ses parents n’y perdraient rien. Le petit le leur enverrait de là-bas son argent. Voilà tout. Et ils ne le tourmenteraient plus. »

– « Encore une fois, rien de plus simple, » reprit Libertat. « Le temps d’aller à Collobrières et de causer avec mes fermiers. J’arrange la chose… Mais à quoi est-il bon, cet enfant ? Qu’est-ce qu’il sait faire ? Vous me dites qu’il gagne de l’argent. Il travaille donc… Où ça ?

– « Chez un de nos voisins, » dit Laurence, « un jardinier de l’Almanarre. »

– « Il faut que je cause avec lui pour que je puisse donner là-bas, sur l’enfant, des renseignements de métier. Où habite-t-il, ce voisin ? »

– « J’aimerais mieux que vous ne prissiez pas des renseignements, » dit la jeune fille.

Et, voyant distinctement un « pourquoi »