Page:Bourget - Laurence Albani, Plon-Nourrit.djvu/217

Cette page n’a pas encore été corrigée


VIII


UNE JALOUSIE


Laurence avait mis dans ces dernières paroles l’énergie d’une espérance apparue en elle tout d’un coup. Elle venait d’apercevoir distinctement un autre moyen de sauver l’enfant. Comment n’avait-elle pas pensé plus tôt à se servir de son influence sur Pierre Libertat ? Un plan se dessinait devant son esprit d’une action sur celui-là. Il n’y manquait que le consentement du jeune homme. Le lui refuserait-il ? Non. Il avait, la veille, annoncé sa visite pour le lendemain. Il arriverait dans quelques heures, ce matin sans doute. De là, ce cri de certitude. Ce fut seulement après avoir quitté la cabane que les objections commencèrent