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fantaisistes décorent ces bizarres cellules, où les habitants d’Hyères et ceux de l’Almanarre viennent, dans les mois chauds, prendre l’air de la mer, manger l’ailloli et lazaroner avec délices. L’une s’appelle Mon Repos, l’autre Ma Campagne, une troisième Bouillabaisse, celle-ci Maraveire ou merveille, celle-là For ever. Les Albani avaient baptisé la leur du tendre sobriquet donné jadis, pour sa vivacité, à une de leurs filles morte : Mouvette. En été, c’est, du matin au soir et du soir au matin, un grouillement de femmes et d’enfants sur ce sable et dans ces rochers. Par cette nuit de décembre, l’endroit était désert et vide.

– « Tu vas coucher là et te reposer, » dit la jeune fille à Virgile, en lui ouvrant la porte du cabanon familial. « Demain matin, je reviendrai. Si par hasard quelqu’un te voyait et te demandait ce que tu fais, tu répondrais que nous t’avons envoyé pour nous pêcher des oursins… Seulement, » – elle s’arrêta